
Ne gaspillons pas notre Énergie à nous battre pour ou contre les manifestations de la matière, c’est-à-dire les signalisations ou caractéristiques de l’ancien, basées sur des données mentales obsolètes, primitives, nous mettant en péril désormais.
Préférons utiliser notre Puissance pour construire le nouveau !
Nous sommes au-delà des noms, des définitions et des formes, au-delà de toute pensée. C’est pourquoi nous chutons, dès que nous nous identifions à ces pensées, à ces formes et aux étiquettes que nous leur avons attribuées.
Nous sommes la Lumière pure, incarnée dans une forme.
Nous tous, sommes la même Lumière, la même Puissance d’Amour du Créateur, venue s’investir en des formes diverses, sous des apparences différentes, poursuivant des objectifs spirituels différents, occupées à des tâches variées, afin de mieux et plus largement expanser l’expérience de la Création infinie.
La forme n’est donc rien d’autre qu’une enveloppe devant être assez souple pour s’adapter sans résistance, à tous les changements que lui réclame la Lumière de l’Âme conduisant sa forme sur le Chemin.
Malgré cela, en croyant bien faire, même les plus spirituels d’entre nous, pratiquent des techniques conditionnées pour tenter de devenir meilleurs en tant que formes. Laissons notre Conscience s’éclairer !
Cela nous a souvent été souligné, les mouvements religieux, philosophiques ou bien se réclamant d’une spiritualité laïque, s’appuient nécessairement sur un mental éduqué à ne plus entendre qu’il est encore présent.
Croire que la réponse à nos questions, que l’amélioration de nos conditions de vie, ou que nos guérisons émotionnelles se situent dans une forme ou une pratique extérieure à notre Nature divine, constitue le problème, le frein.
La pensée spiritualisée, l’ego revisité dans la version « New- âge » la plus ordinaire, ne diffère pas de la pensée tridimensionnelle, telle que nous la déployons instinctivement.
L’être humain veut toujours posséder davantage de tout. Les uns, pour posséder et consommer en basses fréquences. Les autres, y compris parmi ceux qui se disent éveillés et déjà très avancés sur le Chemin, veulent aussi être davantage éclairés, plus paisibles, plus guérisseurs, plus Saints etc… Et la gymnastique intellectuelle se poursuit dans une autre direction….
Chaque fois que nous nous surprenons à vouloir atteindre quelque chose, ou quelque état, nous devons immédiatement saisir que seul l’égo est à la manœuvre.
Il ne s’agit pas d’obtenir ou d’ajouter quelque chose de plus à ce que nous Sommes, mais de reconnaître notre Totalité, notre immuable appartenance à l’Unité, notre incontestable mission divine sur la Terre, afin que toutes les formes de peur disparaissent d’elles-mêmes, sans recours à des méthodes ou des rituels dits spirituels.
La construction de l’ego n’est rien de plus qu’une structure de répétition, un empilement de données, enchaînées ou tributaires les unes en rapport aux autres, liées par un ciment de mémoires du « déjà connu ». Cet assemblage s’exprime, dans un dédale mnésique sans fin, suivant le chemin qu’auparavant l’Énergie a pris en nous, et qu’Elle s’efforce de reproduire encore et encore si nous n’y prenons pas garde. Nous nous laissons alors commander par nos pulsions ancestrales, le câblage archaïque de notre cerveau reptilien.
Lorsque nous nous laissons identifier à cet ensemble de spirales mémorielles s’interpénétrant, nous nous relions non plus à notre Étincelle d’Origine, mais à ce que vous nommons la matrice, chargée de tout son arsenal de conditionnements sociaux, éducationnels, intellectuels, illustrés dans une époque temporelle spécifique, drainés depuis le fond des âges…
L’humanité, dans sa grande majorité vit et meurt dans l’aveuglement, soumise à un assujettissement passif. Elle se contente de chercher à fuir la douleur et à augmenter son plaisir, son confort mental et matériel, selon les codes de la tridimensionnalité. Jamais personne ne prend conscience que nous pouvons être libres !
Cela parce que nous n’avons pas remarqué que nous étions séquestrés par nos propres croyances, nos dérives, nos superstitions.
Certes, nous ne sommes pas ce corps de chair qui pourtant fait l’objet de toutes nos préoccupations, certes nous ne sommes pas la forme, mais elle nous a été donnée pour qu’à travers elle, nous accomplissions le dessein Divin au sein de la densité, en tout et pour tout.
Nous venons au monde dans l’oubli du Soi. Nous n’avons de cesse que d’embellir et d’entretenir le masque que porte notre conscience limitée, esclave des croyances étriquées, déformées et dénaturant notre Vérité. Pourtant, nonobstant les circonstances, dans le regard de l’Être éveillé, rayonne immanquablement la Lumière du Soi éclos, derrière le masque…
Chez la plupart des humains, sévit le refus quasi-pathologique, en tous cas machinal, de lâcher les illusions qui leur sont familières et desquelles ils ont été instruits. Bien qu’averti qu’il existe autre chose et que lui-même soit autre chose que ce qu’il a appris, l’être humain dédaigne et s’abstient de transformer ce qu’il a construit dans son monde intellectuel.
L’être humain se comporte souvent tel un grand autiste, rassuré par les repères qu’il instaure à sa manière, mais il ne supporte pas de ressentir que ses bornages soient dérangés, intervertis, décalés.
La clé (peut-être choquante pour ceux qui ne sont pas prêts), est de réaliser que nous ne sommes pas en prison : nous sommes la prison.
Lutter pour échapper à celle-ci, c’est encore négocier avec l’illusion. Cela indique que nous la traitons comme si elle était réelle, nous lui donnons de l’importance, nous lui donnons corps. En conséquence, nous nous abaissons à sa fréquence, nous demeurons donc enfermés, endormis, hypnotisés, obnubilés par l’illusion et ses formes : les effets spéciaux de notre jeu vidéo, ainsi que nous vous l’avons souvent décrit.
S’Éveiller ne veut pas dire fuir ou réfuter l’illusion, ce n’est pas combattre ses peurs ou les aspects de soi considérés comme importuns, ce n’est pas se débarrasser du mental ou des structures matricielles de la vie en 3D. Se réveiller veut dire comprendre que la notion de séparation n’existe pas. Il ne s’agit plus de s’identifier au petit moi de la petite vie.
S’Éveiller, c’est avoir circonscrit et décrypté l’entièreté comme les détails manifestés de l’immense supercherie dont l’humanité essuie encore les méfaits, cette imposture infâmante dont elle porte encore les stigmates. S’Éveiller, c’est consciemment fusionner enfin avec le Plan sacré d’incarnation de son Âme, et ne plus vouloir exécuter que celui-ci.
A la différence de l’ego qui cherche à exécuter un plan de réussite préconisé dans la matière, selon une succession de subordinations aux devoirs et obligations imposés, mais présentés comme nécessaires, tel un processus inhérent à la vie. L’être se laisse alors entièrement guider par des pulsions factices, télécommandées par le mental asservi.
Lorsqu’on se rend conscient du but de son incarnation, il n’apparaît plus indispensable de vouloir réussir quoi que ce soit dans la matière. Toute journée s’oriente selon une seule trajectoire : répandre la Lumière, émaner la Lumière, resplendir la Lumière…
La Guidance nous indique alors comment traduire telle ou telle situation et comment la gérer, en vertu de ce que nous avons choisis de rencontrer et de dépasser… Lorsque, pour ce faire, nous écoutons notre Âme et non plus notre mental, nous cessons de lutter, nous accueillons ce qui EST pour pouvoir transformer ce qui doit l’être avec et par la Volonté de la Source, indissociable de la Nôtre.
Nous sommes tous venus ici-bas pour éclore à nous-mêmes et nous épanouir, soutenus dans l’Unité, guidés et enseignés par les doux Rayons divins qui scintillent en nos Cœurs. Vous découvrons cette réalité peu à peu, d’abord individuellement, puis, à mesure que notre niveau de conscience s’élargit et s’élève, nous contribuons à communiquer le processus de cette métamorphose à la conscience collective.
Il s’agit d’une formidable mission dans laquelle nous représentons, chacun dans le tout, un maillon utile et même indispensable.
Chacun de vnous tient son rôle et participe à l’Orchestration majestueuse de l’Alliance sacrée. Chacun répète et joue sa partition en éveillant, puis en renforçant, et enfin en Rayonnant sa Lumière jusqu’au firmament s’il le peut.
C’est le sens du Chemin : répandre et étendre sa Lumière, sans faillir. Car on ne peut savoir à l’avance sur qui ou sur quoi, ni de quelle façon cette Lumière peut permettre à tout moment, de contribuer à réveiller ou à amplifier la Lumière d’un autre porteur….
Ne dispensons pas la Lumière par devoir ou parce qu’on nous l’a conseillé, prodiguons-La par Amour pour l’Unité dans laquelle évidemment nous sommes inclus.
Cependant, certains choisissent d’exprimer la face non éclairée de la Lumière, ou bien se laissent emporter sur la voie de son opacité. A leur manière, et pour des raisons qui échappent aux esprits immatures, ceux-là quand même, servent le Créateur à l’intérieur du labyrinthe de ses nombreuses demeures, car nul ne saurait être autre chose que l’étincelle du Créateur.
Toutefois, quand la Vérité se révèle et qu’elle peut être perçue au-delà du voile, le maléfice se fragmente, et finalement se désagrège jusqu’à sa dissolution, pour laisser de nouveau resplendir la Lumière.
La qualité de notre niveau vibratoire détermine la force de notre choix à nous orienter soit vers la peur, l’affaissement, la perte, l’engloutissement du Lien-Source, soit vers la Proclamation de notre Divinité en incarnation, afin de nous manifester au nom du Divin, tel le Puissant transformateur d’énergie pour lequel nous avons déjà parcouru toute ce millénaire périple…
Le Soi immanent veut dire que tout ce que nous sommes et par conséquent tout ce que nous faisons, se situe en parfaite concordance avec notre Nature divine. En d’autres termes, nous vivons au quotidien, parmi les tumultes du monde, mais hors des identifications et des préceptes relatifs au jeu de la vie tel qu’il a été institué en dimension inférieure.
Cela veut encore dire que nous avons délibérément quitté le positionnement dans la dualité, ainsi que les concepts intellectuels en lien avec nos croyances, de même que nos allégeances réductrices au quadrillage infantilisant de la vie en 3D.
Le Soi se réalise lorsque l’être conditionné parvient enfin à comprendre et à ressentir spontanément que rien d’extérieur n’a besoin de changer pour que lui-même s’élève dans tous les domaines, y compris dans la matière. Il sait qu’en transformant son Énergie intérieure, celle-ci rayonnera jusqu’à faire se manifester l’extérieur proportionnellement à la fréquence qu’il émet.
Le mythe de Sisyphe, est une métaphore de la réalité humaine en basses fréquences. On pourrait y ajouter l’image symbolique du bousier (insecte coléoptère coprophage) représentant assez bien le fait que l’ego échoue sans cesse à travers ses quêtes futiles et conditionnées, s’activant comme sur un tapis roulant, tel un hamster dans sa roue.
L’Éveil ou l’Illumination signifie que l’on a cessé toute lutte, toute résistance, considérée alors comme illusoire. La vie incarnée demeure sensiblement la même en apparence, mais au lieu de s’épuiser pour gravir l’inatteignable ou pour vaincre l’inexpugnable, l’être ne s’interpose plus inutilement à ce qui EST, avec son mental. De fait, la matière plie….
La Volonté divine et l’esprit incarné ne font plus qu’UN dans l’Alignement qui rend l’effort inutile. (Le Père et moi ne faisons qu’UN). Il ne s’agit pas de satisfaire les caprices de l’ego, mais de comprendre que la Liberté intérieure ne dépend plus des contingences extérieures.
Vouloir lutter, avoir raison, se protéger, régler ses comptes, ne fait que créer davantage de ce que l’être ne veut pas, ou encore créer davantage de ce qu’il redoute. Faire la guerre pour avoir la paix ou pour obtenir ce que l’on désire, c’est comme frapper ou violenter pour obtenir la gentillesse, la tendresse.
On ne peut sortir d’un blocage tant que l’on considère qu’existe le blocage. On ne peut qu’infatuer un problème si l’on cherche la solution avec le mental, car la recherche de la solution devient un problème encore plus important que le problème lui-même.
Ce à quoi l’on résiste, persiste et subsiste. Tout ce qui nous affecte, nous infecte.
Référons-nous en ce moment à ce merveilleux Centre de Lumière qu’est la Conscience Universelle – Tout ce qui est – en tant que Source : cette Présence sacrée au Cœur de chacun, cette Connaissance suprême qui crée, qui nous aime inconditionnellement, donc, sans raison ni fin, Celle qui connaît, nos rêves, nos projets, nos nécessités, sans jugement, sans jamais avoir besoin de nous changer.
Soyons sans crainte, si nous avons parfois le sentiment de nous déplacer sur la corde raide, sachons que le fil (le Flux) sur lequel nous marchons est un filin d’airain qui ne peut se rompre ou nous faire perdre l’équilibre.
Il nous suffit de le suivre, sans regarder en bas. Ce que nous pensions vide alors se remplira, ce n’est plus nous qui marchons, mais le fil qui avance….
Jusqu’à ce jour, l’on nous a appris et nous avons cru que notre bonheur, notre réussite, notre équilibre dans la vie se trouvaient en dehors de nous, dépendant de critères prédéterminés dans la matière. Il a même été ajouté, et cela aussi nous l’avons cru, qu’il nous fallait toujours fournir de l’endurance pour obtenir ce que nous voulons, nos besoins vitaux basiques inclus. De la sorte, si ce n’est à des instances extérieures, nous réclamons à Dieu ou à ses Saints qu’Ils nous fournissent les motifs de nos supplications…
Qu’il s’agisse de domaine profane ou spirituel, nous nous référons à des enseignements, des méthodes, des techniques, des rituels, des procédés très variés, en multipliant les efforts, en nous reprochant de ne jamais être suffisamment capables… Nous demandons sans cesse, sans écouter notre écho subconscient qui répète que nous ne savons pas, que nous ne pouvons pas, que nous ne méritons pas…
Nous demandons à avoir parce que nous demeurons persuadés que nous manquons ou risquons de manquer. Nous demandons à être parce que nous demeurons persuadés que nous ne sommes pas assez ceci ou cela…
Ne comprenons-nous pas qu’il s’agit là d’un abandon de la Puissance divine que chacun possède en soi, assortie ou non de la Conscience ?
Les concepts de satisfaction que nous glorifions, notre désir de ne jamais nous trouver dans ce que nous nommons l’inconfort, confessent simplement le fait que nous n’acceptions pas notre faculté innée à dépasser les règles que le mental impose, lesquelles provoquent invariablement l’embarras.
La finalité pourtant, consiste en ce que chacun redécouvre en lui la certitude de la Présence, la conviction sincère et profonde qu’il incarne la Substance de Dieu, la Conscience de la Connaissance suprême, la Lumière et l’Amour infinis…
Si l’Amour en notre Être intérieur n’est pas encore en mesure de répondre à l’incertitude, par la Confiance et la Foi (seules capables de changer votre réalité), prenons le temps d’écouter et d’apaiser les blessures mentales de notre passé disloqué. Présentons-les à la Lumière de la Source pour qu’Elle les transforme en la Connaissance sacrée de nous-mêmes.
Deux choix restent disponibles lorsque nous ressentons la résistance implacable de notre esprit. Nous pouvons conserver nos limites et pratiquer les processus de contrôles préconisés en 3D. Cela ne libèrera pas la source de l’inconfort ou de la douleur. Cependant, c’est en l’amplifiant ou en la reproduisant de cette manière que nous finirons peut-être par aspirer à tourner l’autre face de notre esprit.
Néanmoins, une seconde option sera, pour nous, bien plus profitable et surtout plus rapide. Adressons-nous directement à la Source de toute chose pour lui exprimer et lui remettre en totalité notre souci. Nous verrons qu’Elle vous attendait là de toute Éternité, afin de transformer en sa Lumière, les aspects froissés de notre incarnation encore en devenir…
Chacun peut parvenir à ressentir la Paix intérieure, le calme profond en méditant par exemple. Cet acte n’est pas un concept, mais une réalité non opposée au mouvement. Énergétiquement parlant, le vide et le plein sont de même. Toutefois, le mental, la pensée intellectuelle ne saurait avoir accès à cette Réalité. Cela semble aberrant, abscond, ridicule à l’ego, car c’est de lui que procède la dualité, le besoin de comprendre, de contrôler, d’agir, de réparer par le savoir et non la Connaissance.
L’erreur réside toujours en l’amalgamation ou la transcription en images de l’être fondamental avec la pensée humaine, les représentations de la croyance.
L’être est doté d’une Puissance infinie, mais il ne possède pas encore la Sagesse pour l’utiliser, il ne maîtrise pas encore subtilement l’Outil dont il dispose.
Notre pensée n’est donc pas à bannir, notre pensée est une merveilleuse composante lorsqu’elle est au service du Cœur et non plus de l’ego.
Il existe en chacun de nous quelque chose d’intemporel, qui a toujours connu la Vérité. Cela s’appelle la Conscience éclairée. Chacun de nous peut la retrouver en se souvenant…
C’est très précisément ce que nous apprenons en ayant choisi de nous diriger sur la partie actuelle de notre Chemin d’Ascension. En cela, nous sommes infiniment Aimés et soutenus.