La violence est l’une des plaies de l’humanité. « La violence est la chute du langage » écrivait le philosophe. Elle est surtout un recours ultime pour l’homme qui ne parvient pas à exprimer ce qu’il ressent. Le comportement violent met fin à l’échange et aux partages. La violence est un repli sur soi qui permet à l’auteur d’assurer sa sécurité intérieure en renforçant sa zone de confort.
Rien ne justifie la violence. Ces comportements violents peuvent prendre des formes différentes en fonction des situations et des individus. La violence peut être psychologique, physique, sexuelle. Les manipulations sont également d’une grande violence.
Lorsqu’elle s’installe dans les relations de couple, l’un des deux conjoints est généralement sous l’emprise de l’autre tout en nourrissant la dynamique de violence par ses comportements, ses attitudes, ses croyances et ses acceptations.
Sortir de ce mode de fonctionnement relationnel est souvent compliqué tant pour la victime que pour l’auteur de violence. Cela suppose un changement de valeurs et de croyances. Ensuite, il est essentiel, pour chacun des protagonistes de mettre ses comportements en adéquation avec ses valeurs nouvelles pour redéfinir sa zone de confort.
Le déni de violence constitue très souvent une résistance majeure à l’évolution de la situation relationnelle. Il s’agit donc bien d’accepter la situation telle qu’elle est puis, progressivement, d’intégrer corporellement et énergétiquement le changement.
Ce dernier point constitue le second frein important au changement. En effet, la violence est l’une des manifestations, l’une des expressions de la colère. Or cette colère est pour beaucoup une énergie formidable pour passer à l’action. Pour sortir de la colère, il faut apprendre à vous nourrir d’une autre énergie. Celle de l’Amour est également d’une grande force, de plus elle est beaucoup plus constructive que celle de la colère.
La violence conjugale obéit à un cycle que l’on pourrait résumer par la manipulation, l’agression puis la réaction de la victime.
Pour sortir de ce cycle, la victime doit développer la conscience de son intégrité. Quant à l’auteur, il a à renoncer à l’énergie de la colère, c’est à dire à son besoin de pouvoir, à la frustration ainsi qu’à la culpabilité. Ce faisant, il a à apprendre à se nourrir de l’énergie de l’Amour. Il est à noter que ce travail est plus aisé lorsque la séparation est effective. Pour autant, si les deux conjoints sont prêts au changement, la démarche peut aboutir et transformer la réalité du couple. Les deux conjoints doivent emprunter la voie du respect qui les mènera à la reconnaissance de l’autre dans toutes ses différences. Ils ont également à entrer doucement mais sûrement dans le pardon de leurs propres comportements et enfin il est nécessaire que chacun d’eux reconsidère son ego.
Les ego sont généralement source de conflit au-delà du travail que chaque conjoint a à accomplir.
Il est essentiel de comprendre que les auteurs tout comme les victimes de violences conjugales sont des grands dépendants affectifs, ils ont besoin de l’autre pour exister. Pour quitter le cycle de la violence, il est nécessaire de sortir de la dépendance affective. La violence est un recours ultime lorsque le sujet est dans l’incapacité de contacter et d’exprimer ses émotions.
Notre planète Gaïa poursuit sa montée en vibration. Notre système est dans une phase de transition. Entre deux ères, nous quittons celle du poisson pour entrer dans celle du Verseau. Le taux vibratoire de la planète est aujourd’hui suffisamment haut pour nous permettre de renoncer à l’énergie de la colère et nous installer dans celle de l’Amour. Soyons sans crainte ni regret, ce passage était nécessaire pour nous permettre de grandir.
Abandonnons toute culpabilité. Envoyons-nous de l’Amour et de la Gratitude.