Dieu se savait parfait d’amour et de joie, et savait qu’il était tout ce qui était, ce qui lui permettait d’agir sur tout. Mais savoir ne permettait pas de vivre, d’expérimenter ce qu’il savait qu’il était, car pour cela il devait se comparer à quelque chose de différent de lui. Mais comment faire puisqu’il était tout, et qu’il n’y avait rien d’autre que lui ? Puisqu’il était tout et pouvait agir sur tout, il a décidé d’imaginer ce qu’il n’était pas afin d’expérimenter, par comparaison, ce qu’il était. Mais imaginer ce qu’il n’est pas ne pouvait être qu’artificiel, un théâtre puisque dans la réalité il n’existe que ce que Dieu est vraiment. Ce théâtre se devait d’être très réaliste, sans quoi l’expérience ne serait ni réaliste ni intense, elle non plus. . . .
