
« Ce n’est pas la vie qui est compliquée, c’est le mental qui en fait un problème. »
LA VIE N’A JAMAIS ÉTÉ UN PROBLÈME
Regardez autour de vous. La nature s’écoule avec une précision parfaite. Les oiseaux ne se demandent pas s’ils chantent juste, les rivières ne doutent pas de leur cours, et les arbres ne se demandent jamais si leurs branches sont bien placées. Tout suit son rythme, sans tension, sans calcul.
LE MENTAL: UN OUTIL QUI S’EST PRIS POUR LE MAÎTRE
Le mental humain est un instrument magnifique. Mais lorsqu’il n’est plus au service de la conscience, il devient comme un singe enfermé dans un palais doré : bruyant, agité, terrifié à l’idée de perdre le contrôle. Il invente des soucis, imagine des menaces, ressasse des souvenirs, et finit par confondre penser la vie avec vivre la vie. Plus on veut contrôler, plus la vie semble nous échapper. Nous oublions alors la vérité simple : la vie n’a jamais été brisée. Ce sont seulement nos plans, nos attentes, nos peurs qui le sont.
L’ILLUSION DU CONTRÔLE
L’ego cherche désespérément la sécurité. Il veut que tout reste stable, que rien ne change.
Mais vouloir que la vie soit immobile, c’est comme vouloir emprisonner le vent. Les nuages sont beaux parce qu’ils bougent. L’eau boueuse s’éclaircit quand on cesse de la remuer. De même, le mental se clarifie quand on le laisse tranquille.
Plus vous forcez le calme, plus il s’éloigne. Plus vous laissez être, plus la paix s’installe d’elle-même
LA SURPENSÉE : LA FUMÉE DU MENTAL
Penser n’est pas un mal. Mais quand la pensée prend toute la place, elle devient comme une usine qui produit de la fumée sans jamais créer de lumière. On croit alors devoir arrêter de penser, mais cette lutte crée encore plus de tension. Le paradoxe d’Alan Watts : « Plus on essaie de ne pas penser, plus on pense à ne pas penser. »
Le chemin est ailleurs : il ne s’agit pas de combattre la pensée, mais de se souvenir que nous ne sommes pas la pensée. Nous sommes l’espace dans lequel elle apparaît.
RETROUVER LE CALME ORIGINEL
Quand on cesse de réparer son mental, il s’apaise de lui-même. La conscience n’est pas une action, c’est un état d’accueil. Elle ne cherche pas à comprendre, elle voit. Alors, le courant reprend. La rivière coule. Et ce que nous appelions problème se dissout dans la clarté du présent.
La paix ne se trouve pas — elle se révèle quand cesse la recherche.
L’UNIVERS NE FAIT PAS D’ERREUR
L’océan n’a pas peur de ses vagues. Il sait qu’elles vont et viennent, sans jamais cesser d’être lui. Nous souffrons parce que nous voulons la lumière sans l’ombre, la croissance sans le passage, la vie sans la mort.
Mais c’est la danse des contraires qui rend la vie sacrée : la joie éclaire la peine, le silence porte la musique, le vide donne naissance à la forme. Rien n’est contre vous — tout vous enseigne.
Chaque expérience est un pas de plus dans la symphonie cosmique.
VOIR AU LIEU DE LUTTER
Quand on cesse de juger et de vouloir réparer, on commence enfin à voir. Le monde n’a jamais eu besoin d’être sauvé. Il a seulement besoin d’être regardé avec présence. La paix ne vient pas de tout contrôler, mais de renoncer à ce besoin de contrôle. Alors, chaque instant devient une note juste dans la grande mélodie de l’existence.
ÊTRE LA PAIX, PAS LA RECHERCHE
La vie n’a pas besoin d’être comprise, elle a besoin d’être vécue. Elle n’a pas besoin d’un plan, seulement d’une présence.
Le sens de la vie ? Être vivant. Aussi simple, aussi vaste que cela.
Et quand vous voyez cela, vous arrêtez de chercher la paix — car vous découvrez que vous êtes la paix elle-même.

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