
Avant le commencement, il n’existait ni début ni fin, seulement l’Éternel Toujours, une présence immuable qui persiste et persistera à jamais. Dans cet état originel, seule la conscience de l’unité parfaite régnait, une unité si absolue, si joyeusement illimitée, qu’il était impossible pour quoi que ce soit d’être conscient d’autre chose que de soi-même. Il n’y avait, et il n’y a toujours, que Dieu dans cette réalité que nous nommons le Ciel.
Ce que Dieu crée comme extension de Lui-même porte le nom de Christ. Le Christ n’est ni séparé ni différent de Dieu ; il est son exact reflet, une continuation indivisible du Tout. L’amour véritable, celui qui est partagé dans l’univers de Dieu, transcende toute compréhension humaine, rayonnant dans une extase infinie et inimaginable. Contrairement aux humains, qui semblent n’être qu’une partie du tout, le Christ est le Tout. La seule distinction possible entre Dieu et le Christ réside dans le fait que Dieu est l’auteur, le créateur, tandis que le Christ, bien qu’identique en essence, n’a pas créé Dieu ni lui-même. Cette unité parfaite rend cette distinction insignifiante au Ciel, où Dieu et le Christ partagent une joie et un amour éternels dans une harmonie immuable. Dans cette réalité céleste, il n’existe ni espace ni direction, seulement un « partout » absolu. Le Christ, à l’image de Dieu, prolonge cette création par de nouvelles extensions, chacune parfaitement unie à Dieu et à lui-même. Ainsi, la création divine se perpétue, éternelle et indivisible.
Pourtant, dans un instant fugace, une fraction de nanoseconde, un infime aspect du Christ semble concevoir une pensée étrangère à Dieu : « Et si ? » Une interrogation innocente, presque enfantine, qui demande : « Que se passerait-il si je jouais seul ? » Cette question, bien que suivie d’une réponse illusoire, marque le début d’un rêve, d’une illusion qui n’a jamais véritablement eu lieu. Dans ce rêve, l’idée de séparation naît, introduisant la dualité là où seule l’unité existait. Au lieu du « un » parfait du Ciel, il semble désormais y avoir « deux » : Dieu et autre chose. Cette illusion de la dualité engendre un monde de multiplicité, où sujets et objets deviennent des symboles de la séparation. Tout ce qui est perçu dans ce monde – l’univers, les corps, les expériences – n’est qu’une projection de cette idée illusoire. Ce minuscule aspect du Christ, endormi dans ce rêve, croit avoir quitté l’unité divine. Pourtant, en réalité, il n’a jamais quitté le Ciel. Dieu et le Christ demeurent unis, immuables, insensibles à cette « folle idée » de séparation. Cependant, dans ce rêve, l’esprit divisé perçoit désormais deux voix : celle du Saint-Esprit, qui rappelle la vérité de l’unité, et celle de l’ego, qui plaide pour la séparation et l’individualité.
La première division de l’esprit survient avec l’émergence de la conscience, qui fait croire à une séparation impossible. La deuxième division apparaît avec le choix entre deux interprétations : celle du Saint-Esprit, qui guide vers le retour à l’unité, et celle de l’ego, qui promet une identité individuelle, temporaire et illusoire. En choisissant l’ego, une troisième division s’opère, où l’esprit s’identifie pleinement à cette illusion, oubliant presque entièrement le Saint-Esprit. Dans ce rêve, l’ego projette la pensée de séparation hors de l’esprit, créant l’univers, le monde, et même le corps comme des défenses contre la vérité. Ce que l’on appelle le « Big Bang » n’est qu’une manifestation de cette projection, une tentative de fuir une culpabilité imaginaire et une peur infondée de la colère de Dieu. Pourtant, Dieu n’est qu’amour, incapable de condamner ou de punir. L’ego, pour maintenir cette illusion, persuade l’esprit qu’il a péché, qu’il est coupable et doit se cacher. Il propose alors une évasion : un monde où Dieu semble absent, où l’individu peut prétendre être son propre maître. Mais ce monde, ce corps, cet univers ne sont que des illusions, des projections d’un esprit endormi qui a oublié sa véritable nature.
Heureusement, le Saint-Esprit demeure toujours présent, une voix douce mais constante qui rappelle la vérité : tu es toujours chez toi en Dieu. Rien de réel ne peut être menacé, et rien d’irréel n’existe. La paix de Dieu réside dans cette vérité immuable. Chaque instant de ce rêve est une opportunité de choisir à nouveau. En écoutant le Saint-Esprit plutôt que l’ego, l’esprit peut se réveiller, reconnaître sa véritable nature et retourner à l’unité. La connaissance de l’éternité, offerte par l’Esprit, surpasse l’existence temporaire promise par l’ego. Ceux qui font l’expérience de cette vérité ne peuvent plus jamais croire pleinement en l’illusion. Choisis donc ce qui est digne de Dieu et de toi. Accepte la paix qui vient de la reconnaissance de ton unité avec le Divin.
Car, en vérité, tu n’as jamais quitté le Ciel et l’amour de Dieu t’enveloppe toujours.

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